Dans son premier livre, qu’il a publié en 1596 à l’âge de 25 ans, Johannes Kepler propose un modèle géométrique expliquant le nombre des planètes et la taille relative de leurs orbites.

Reprenons les paroles de Kepler décrivant son modèle : « La Terre est la mesure de tous les autres orbes. Circonscris-lui un Dodécaèdre; la sphère qui l’entoure est celle de Mars.

Circonscris à l’orbe de Mars un Tétraèdre; La sphère qui l’entoure est Jupiter.

À l’orbe de Jupiter circonscris un cube; la sphère qui l’entoure est Saturne.

Place maintenant dans l’orbe de la Terre un Icosaèdre; la sphère qui lui est inscrite est Vénus.

Place dans l’orbe de Vénus un Octaèdre; la sphère qui lui est inscrite est Mercure.

Tu as là la raison du nombre de planètes
.

En dépit de son attrait, ce modèle n’a pas été retenu, même par son auteur, qui a plutôt légué en héritage les lois du mouvement planétaire qui portent maintenant son nom.