Des observations précises révèlent que les mouvements des astres peuvent être capricieux, tant par leur forme que par leur rythme.

Pour reproduire plus précisément les mouvements des astres, Ptolémée, le dernier des grands astronomes grecs (90-168), perfectionne encore le système des épicycles. Il déplace le déférent et définit un nouveau point, appelé équant. C’est autour de l’équant que le centre de l’épicycle paraît tourner à vitesse constante.

La principale difficulté de ce modèle concernait le mouvement de la Lune. La taille des épicycles et déférents requis pour reproduire ce mouvement supposait que la distance Terre-Lune varie d’un facteur quatre au cours d’un mois. Clairement, ce n’était pas ce qu’on observait, et Ptolémée le savait bien.

Malgré tout, ce modèle connut un grand succès, et demeura le fondement incontesté de l’astronomie – et de l’astrologie – pendant près de 1500 ans.