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1.
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Les catalogues de
bibliothèques
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Les catalogues des
bibliothèques, qui peuvent
être consultés sur place mais
qui sont aujourd'hui pratiquement tous
accessibles par Internet, contiennent les
informations de base sur les documents qui
y sont disponibles, dont notamment les
livres. Ces livres peuvent être des
manuels, des ouvrages de
référence, des ouvrages
collectifs (dont des comptes rendus de
conférences ou de colloques). Les
informations sont réparties dans
divers champs : auteur, titre,
année de publication,
mots-clés, etc.
Ces catalogues contiennent
aussi des informations sur les
périodiques auxquels les
bibliothèques sont ou ont
été abonnées :
titre, numéros disponibles,
mots-clés.
Les chapitres dans des
ouvrages collectifs (comme les comptes
rendus de conférences) et les
articles scientifiques parus dans des
périodiques ne pourront donc
être repérés dans ces
catalogues.
Les catalogues
numériques offrent toujours un
outil de recherche permettant de
repérer les documents contenant des
mots donnés dans l'un ou l'autre
des champs. Malgré certaines
ressemblances, la syntaxe des outils de
recherche varie sensiblement d'un
catalogue à l'autre, ce qui demande
beaucoup d'attention lorsqu'on cherche
successivement dans plusieurs catalogues.
Il existe cependant des sites qui
permettent de lancer une requête
simultanément dans les catalogues
de plusieurs bibliothèques.
Voici un exemple de
catalogue
de bibliothèque et celui d'un
site
de recherche dans plusieurs
catalogues.
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2.
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Les banques de
données bibliographiques
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Les banques de
données bibliographiques
contiennent les informations sur les
articles parus dans les périodiques
et les ouvrages collectifs : auteur,
titre, mots-clés et, le plus
souvent, résumé. La plupart
recouvrent un large domaine ou un
éventail de domaines de
connaissance, par exemple les sciences et
l'ingénierie, les sciences de la
vie et de la santé,
l'éducation.
Elles sont accessibles dans
les bibliothèques aux conditions
fixées par chacune. Dans les
bibliothèques universitaires, elles
sont généralement
réservées aux
étudiants et au personnel. La
plupart sont également accessibles
par Internet, mais souvent selon un mode
d'abonnement payant assez onéreux.
Cependant, plusieurs établissements
universitaires offrent à leurs
membres, ou une partie d'entre eux (les
étudiants de cycles
supérieurs, par exemple) un
accès à distance gratuit
à ces banques.
Certaines banques offrent
également l'accès en ligne
au texte intégral des articles, qui
n'ont pas alors à être
photocopiés en bibliothèque
ou commandés par prêt entre
bibliothèques. Ce service est en
général payant.
Voici un exemple de
banque
de données bibliographiques en
ligne.
Il convient
également de mentionner les
librairies en ligne. Les plus importantes,
qui offrent un nombre impressionnant
d'ouvrages, comportent un outil de
recherche de base. Elles peuvent
constituer des sources
intéressantes d'information sur les
livres, surtout si l'on s'intéresse
aux parutions récentes. Certaines
offrent également des comptes
rendus, à caractère plus ou
moins commercial, d'une partie des
ouvrages, et parfois la table des
matières ou des extraits. Voici un
exemple de librairie
en ligne
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3.
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Les banques de
données scientifiques
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Les banques de
données scientifiques contiennent
des informations non pas bibliographiques,
mais plutôt des informations
techniques ou des données
numériques. Certaines sont
gérées par des organisations
publiques; leur consultation en ligne est
généralement gratuite.
Parfois, des versions sur
cédérom sont disponibles
à coût modique. D'autres,
offertes par des entreprises à but
lucratif, sont d'accès payant,
à des coûts parfois assez
importants.
On retrouve un très
grand nombre de ces banques, plus ou moins
spécialisées, dans tous les
domaines scientifiques.
Voici un exemple de
banques
de données scientifiques.
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4.
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Les moteurs de recherche
dans Internet
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Seules les banques de
données bibliographiques permettent
de chercher dans l'ensemble des documents
publiés sur un sujet et ayant
été soumis au processus de
contrôle de qualité par
excellence, soit l'évaluation par
les pairs (voir le texte
A6).
La recherche dans Internet
ne permet pas encore d'atteindre la
même exhaustivité, car elle
se limite à ce qu'on nomme le
« web
visible »,
c'est-à-dire l'ensemble des pages
ou documents dits statiques
(c'est-à-dire non
générés à
partir d'une base de données par
une action de l'usager, comme remplir un
formulaire) que leur propriétaire
décide de rendre accessibles aux
moteurs de recherche. Elle est cependant
incontournable, parce que
complémentaire, permettant de
trouver une foule de documents non
disponibles ailleurs ou difficiles
à obtenir, et donnant accès
à un nombre croissant d'articles
évalués par les pairs,
diffusés en accès libre par
les revues ou rendus accessibles par les
auteurs eux-mêmes dans des
répertoires (voir plus
loin).
Il existe de nombreux
moteurs de recherche dans Internet. Ils se
distinguent entre autres par le nombre ou
les types de documents qu'ils
répertorient, le mode d'indexation
de ces documents, la précision des
requêtes qu'on peut soumettre et la
façon dont les résultats de
la recherche sont classés et
présentés. On distingue
aussi des moteurs généraux,
qui cherchent dans l'ensemble du web dit
visible, et des moteurs
spécialisés, qui limitent
soit leur recherche, soit les
résultats qu'ils retournent,
à des documents et sites pertinents
pour un domaine donné, par exemple
les sciences.
Voici des exemples de
moteurs
de recherche scientifiques.
Il existe aussi des
métamoteurs de recherche,
qui soumettent simultanément une
requête à plusieurs moteurs
ou outils de recherche et qui, en
règle générale,
éliminent les redondances
(répétitions du même
document repéré par plus
d'un moteur). Les métamoteurs se
distinguent par le nombre de moteurs de
recherche auxquels ils accèdent, la
précision des requêtes qu'on
peut soumettre (celles-ci devant
être traduites adéquatement
pour chaque moteur), la manière de
gérer et de présenter les
résultats provenant des
différents moteurs. Certains
offrent également des fonctions
facilitant la gestion des activités
de recherche d'information. Les opinions
sont cependant partagées quant
à leur intérêt.
Voici un exemple de
métamoteur
de recherche d'information
scientifique.
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5.
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Les annuaires et les
portails scientifiques
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Les annuaires
(appelés aussi répertoires)
sont des listes de liens vers des
documents ou des ressources en ligne,
commentés et classés dans
une hiérarchie de
catégories.
Les annuaires universels
bien connus comme Yahoo! ou dmoz
comprennent des catégories
associées aux sciences, mais les
annuaires plus spécialisés
(à une discipline ou un domaine
spécifique) offrent des
informations plus exhaustives et plus
pertinentes.
Ces annuaires fonctionnent
de pair avec un moteur de recherche :
d'une part, on peut chercher dans
l'annuaire à l'aide de
mots-clés; d'autre part, une
recherche effectuée à l'aide
du moteur pourra fournir parmi ses
résultats des sections
spécifiques de l'annuaire.
Voici des exemples
d'annuaires
scientifiques.
De leur côté,
les portails sont des sites offrant
l'accès à divers services
(dont des annuaires et des moteurs de
recherche) ou informations jugés
utiles pour les scientifiques d'un
domaine. Les portails sont souvent
à caractère commercial.
Voici des exemples de
portails
scientifiques.
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6.
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Les répertoires et
les archives (institutionnelles ou
centralisées) de publications
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Les répertoires
(regroupant des liens vers les documents
hébergés ailleurs) et les
archives (hébergeant les fichiers
de ces documents) de publications
fournissent un accès libre (voir
texte
A10) tant à des
prépublications (soit des
manuscrits en préparation, ou
soumis à une revue) qu'à des
postpublications (versions finales, de
contenu identique à celui de
l'article publié dans la
revue).
Les archives peuvent
être soit institutionnelles,
c'est-à-dire gérées
par un établissement et
hébergeant des documents qui en
proviennent, soit centralisées,
gérées par une organisation
disciplinaire ou nationale.
Les répertoires sont
toujours centralisés.
Ces sites possèdent
en général leur propre
moteur de recherche; ils sont aussi
indexés par les principaux moteurs
de recherche. Voici des exemples
d'archive
centralisée et d'archive
institutionnelle, respectivement.
Un nombre croissant de ces
sites (plus de 2 900 en
février 2016) se sont joints
à l'Open Archives Initiative, qui
propose un standard de
métadonnées permettant aux
moteurs de recherche d'obtenir des
informations plus pertinentes et fiables
au sujet de ces documents. Mais pour
l'instant, les moteurs de recherche
spécialisés comme Google
Scholar semblent repérer ces
documents de la même façon
que les autres documents disponibles, sans
tirer parti de ces informations. Par
contre, le moteur de recherche de la
banque de données bibliographiques
WorldCat,
qui comprend une bonne partie de ces
archives, les utilise pour
générer les fiches des
documents repérés.
Des techniques utiles pour
le repérage de plusieurs des types
de ressources et documents décrits
dans cette page sont
suggérées par Joly
(2015).
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